Transport public : Pourquoi n'avons-nous toujours pas d'Aérotrain ?

Le progrès scientifique l'ami du service public

Après avoir mis l’accent sur une différence fondamentale à ses yeux – et trop souvent amalgamée - entre un « progrès scientifique » et un « progrès technologique », l’originalité de l’exposé a été de montrer le lien entre une rupture scientifique, appliquée dans l’économie physique sous la forme d’une nouvelle technologie, et le changement de paradigme scientifique, culturel, et économique que cela implique dans la société.
Concernant les transports, l’exemple donné est le passage du train, à la voiture, et à l’aérotrain : « Avec la roue d’un train, tout le poids du train repose sur un seul point d’appui sur son support. La roue de voiture, plus souple, s’appuie sur une surface déjà un peu plus large sur la route : le poids du véhicule est donc déjà mieux réparti. Mais qu’il s’agisse du tramway, du train, du TGV, de la LGV, de la voiture ou du bus, le déplacement implique toujours friction avec un support, donc usure, énergie pour s’affranchir de cette friction... Tout cela n’a plus lieu avec la lévitation, que ce soit par coussin d’air, par électromagnétisme ou encore par supraconduction. Qui dit absence de frottement, dit absence d’usure, moindre dépense énergétique, accélérations et ralentissements plus rapides, donc possibilité de relier des villes ou des villages relativement proches... » Lire la suite >..
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2014 : Candidats aux municipales faites un Voeu !

Le Petit Journal du Tarn et Garonne, le 25 Janvier 2014, JF Grilhault des Fontaines 

« 80% des procédures judiciaires sont dues à des problèmes de trésorerie. Il faut donc amener les banques à jouer un jeu différent. » C’est ce qu’a déclaré le 21 janvier dernier au micro de Networkisio, le Président du Tribunal de Commerce de Montauban, Gérard Brunet.
 
Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne et vice-présidente de la Commission des finances à l’Assemblée Nationale, reconnaissait il y a quelques semaines, que « 
le problème, c’est que nous [les députés, NDR] ne considérons pas les banques comme un ennemi, mais comme un « partenaire » avec lequel on négocie. » Or, elle le sait très bien, la seule solution est une séparation stricte (juridique, physique, managériale…) des fonctions de banque de dépôt/crédit de celles d’établissements financiers qui jouent sur les marchés.

Aujourd’hui, grâce à la mobilisation de Solidarité & Progrès, une 20aine de villes, un Conseil Général et un Conseil Régional ont déjà voté un voeu en faveur de cette stricte séparation des banques.

1984 -2014 : Chronique d’une dictature financière annoncée

1984.. L’esbroufe de la banque « universelle »
Aux Etats-Unis, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999, par l’entremise du secrétaire au Trésor de l’époque Larry Summers (aujourd’hui ex conseiller économique en chef de Barack Obama), avec les conséquences que l’on connaît. La France, quant à elle, avait déréglementé bien plus tôt. C’est sous l’égide de Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945. Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les « établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce qu’ils nomment fièrement « banque universelle » . A la tribune de l’Assemblée nationale, Delors avait prétexté la nécessité de s’adapter à l’environnement international pour justifier la création d’une véritable « communauté bancaire » au nom de « la liberté d’association » (sic) . La séparation « entrave le développement d’une saine concurrence » , disait-il. Lire la suite..
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Pas de Trente Glorieuses sans crédit productif public

Pourquoi Karine Berger et Valérie Rabault se trompent

Mars 2011 : Karine Berger, et Valérie Rabault, deux économistes devenues entre-temps députés socialistes et jouant un rôle important dans la réforme bancaire de François Hollande, publient un livre qui remporte un certain succès : Les trente glorieuses sont devant nous : [...]

Le problème est qu’en raison de leur génération, de leur formation d’économistes, dans une période où trône le néo-libéralisme, du fait d’avoir fait partie de grands groupes bancaires ou économiques internationaux, elles n’ont pas le détachement vis-à-vis de leur milieu ou de leur temps, qui leur permettrait d’effectuer une révolution par rapport à notre époque.  Lire la suite >..

Un Glass-Steagall global ! C’est quoi ?

Le Glass-Steagall, c’est l’un des instruments clés du dispositif de Franklin Roosevelt (1933), qui permit de castrer légalement Wall Street et d’ouvrir la voie à une relance massive de l’économie réelle (hôpitaux, électricité…).

Dès sa victoire présidentielle en 1932, Franklin Roosevelt fit juger Wall Street sur la place publique grâce à la Commission Pecora, du nom du procureur de New-York Ferdinand Pecora. Les révélations furent stupéfiantes: les banques new-yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat, elles finançaient les régimes fascistes en Europe et avaient délibérément provoqué le krach de 1929.

En faisant connaître la vérité au peuple, Roosevelt avait désormais la pleine légitimité pour remettre Wall Street à sa place et lancer une politique de grands travaux vers le plein-emploi.

Promulguée le 16 juin 1933, la loi Glass-Steagall est reprise en France par le Comité National de la Résistance - loi 45-15 du 2 décembre 1945 - abrogée par M. Delors en 1984. Elle brise les oligopoles bancaires et se dresse en coupe-feu entre activités de banque et de spéculation, établissant une séparation stricte entre les banques d’affaires (spéculation) et les banques de dépôt (notre argent) et permet l’émission de crédit productif public.

Aujourd’hui, tous les gouvernements utilisent le déficit des caisses de retraites comme un instrument de chantage. Ils nous disent qu’il manquera X milliards d’euros en 2018 et plus de Y en 2050, ce qui implique « fatalement » une politique d’austérité pour les retraités et une augmentation de cotisations pour les actifs. Ce raisonnement est archi-faux. Procéder à un Glass Steagall, c’est arrêter toute collaboration avec la City de Londres et Wall Street en engageant enfin notre société, grâce au crédit public, dans une dynamique de progrès scientifique et industriel, permettant ainsi de créer sur deux ans les deux millions d'emplois productifs que notre industrie sinistrée a perdu, ces vingt dernières années. Le problème est alors réglé par la croissance physique et non par l'austérité.

Alors nous avons bien 130 Glorieuses devant nous.                                                                                                              Les Trente Glorieuses c'est quoi >..
                                                                                                                                                            Pour en savoir plus : Les Trente Glorieuses de Jean Fourastié >..

Ne coulons pas avec le système

Ce jeudi 12 juillet 2009, le groupe PSA Peugeot-Citroën a annoncé l’arrêt de la production de son usine d’Aulnay-sous-Bois ainsi que la suppression de plus de 8 000 emplois en France. Le saccage industriel et social pratiqué par PSA Peugeot-Citroën et l’absence de tout plan sérieux de reconversion industrielle, ne sont que les conséquences d’une politique de soumission volontaire de nos dirigeants à une finance devenue folle.

Ce n’est pas d’un énième « plan de soutien à l’automobile » dont on a besoin, mais d’un changement radical des principes redonnant, à l’échelle mondiale et européenne, la priorité à la création, au travail humain et à la coopération mutuelle.

Changeons ce système maintenant

Aujourd’hui, avec l’éclatement du scandale du LIBOR à Londres, on dispose d’éléments d’enquête précis démontrant qu’en 2008 les grandes banques d’affaires ont triché pour retarder l’explosion de leur propre système. Et alors qu’une partie des élites britanniques exige désormais qu’on coupe les banques en deux (principe du Glass-Steagall Act), François Hollande lui tarde à mettre en œuvre ce qu’il avait promis au Bourget : la séparation stricte des banques de dépôts des banques d’affaires.


Car le pire reste à venir avec le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) et la ratification du « pacte budgétaire » européen (TSCG), les élites et leurs complices nous promettent un régime totalitaire, persistant à renflouer sans condition les banques, sacrifiant ainsi les compétences industrielles des ingénieurs, des techniciens et des travailleurs. C’est socialement criminel et économiquement stupide.

Du crédit productif pour des emplois qualifiés


La technologie et la main d’œuvre de l’industrie automobile sont un bijou capable de produire une multitude d’engins utiles. Sous Kennedy aux Etats-Unis, ce sont les usines du constructeur automobile Chrysler qui ont fabriquées les lanceurs lourds Jupiter et Saturne pour la mission Apollo de la NASA. Il y a urgence à repenser l’économie de demain et ceci dans le cadre d’un nouveau système financier international, ce qui veut dire pour la France le retour du crédit public productif.


Pour redonner de l’emploi, de la confiance et du pouvoir d’achat nous pouvons réorienter l’outil de travail vers la production de matériel agricole de pointe, de transports urbains et interurbains à grande vitesse de personnes et de marchandises (tels l’Aérotrain et le Transrapid), de robots de livraison (Cargocap), le ferroutage, les composants de centrales nucléaires de IVe génération (neutrons rapides, thorium) et vers la construction de ponts, de ports et de canaux, qui désenclaveront notamment l’espace méditerranéen, l’Afrique et l’Asie.

C’est en gagnant cette bataille pour un nouveau Glass-Steagall, qu’on redonnera un avenir industriel à notre pays. Arrêtons la priorité du financier !

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Législatives 2012 : 100 jours pour insuffler le changement

Solidarité et Progrès, mouvement politique de Jacques Cheminade, présente 80 candidats aux législatives du 10 juin prochain. Eclairer le débat public sur la séparation des banques, établir une commission d'enquête sur les responsables de la crise afin de parvenir à l'assainissement du système financier sont sur les principales lignes d'attaque. De la défense de ces idées, en période de crise, dépendront les orientations politiques du nouveau gouvernement.
« Depuis 5 ans nous nous sommes battus en région et sur tout le territoire afin que soit mis sur la table l’impératif d’une procédure Glass-Steagall que bon nombre ont repris sans en comprendre ni la portée ni les mesures qui en découlent. L’objectif est pourtant très clair : protéger les épargnes et l’économie physique réelle tout en la dynamisant afin d’offrir de l’emploi qualifié et un avenir pour tous, c’est-à-dire permettre à la République d’émettre du Crédit productif public pour lancer de grands projets d’équipement sans s’endetter par l’emprunt. » Lire la suite..

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USA - Réforme de la santé : Allons-nous faire pareil en France ?

Dr FeelGood : Obamacare n'en a cure
Courrier envoyé à l’attention de Mr Patrick Pelloux (ancien président de l'association des médecins urgentistes hospitaliers de France), Le 23 Novembre 2009
Vous dites : « C’'est une révolution culturelle et sociale que lance Obama: avoir un système social et économique au service d'un des principaux enjeux, la santé. »
Cette phrase n’a guère de sens. La révolution culturelle et sociale pour que tous les citoyens américains aient accès aux soins médicaux a été lancée en 1946. Le Hill-Burton Act, ou Hospital Survey and Construction Act de 1946 (qui tient son nom de ceux qui l’ont promu, les sénateurs Lister Hill , démocrate de l’Alabama et  Harold Burton, républicain de l’Ohio). Cette loi instaura le financement entre 1946 et 1970 de toute l'infrastructure sanitaire américaine (hôpitaux, programmes de santé, épidémiologie, dépistages...). Lire la suite..

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